Basée à Rimouski, Virginie Hébert est professeure adjointe à l’INRS-Centre Urbanisation Culture Société et membre de l’UMR INRS-UQAR Numérique et territoires. Dans ses recherches, elle s’intéresse au phénomène de numérisation des espaces publics, ainsi qu’aux multiples enjeux et lignes de fractures – sociales, culturelles, territoriales et linguistiques – qui en découlent. Ancrés dans une approche sociohistorique de la communication, ses travaux portent également sur les processus de construction et de cadrage des problèmes publics. Dans cette perspective, elle étudie le cadrage de l’enjeu linguistique québécois et mène actuellement des recherches sur la trajectoire historique du problème de « fracture numérique » au Québec.
Détentrice d’un doctorat en communication publique (U. Laval) et d’une maîtrise en multimédia interactif (UQAM), Virginie Hébert s’intéresse aux enjeux communicationnels, sociopolitiques et sociolinguistiques qui caractérisent l’espace public à l’ère numérique. Ses travaux récents portent sur les inégalités numériques et les questions d’inclusion et d’équité numériques. Elle est notamment l’autrice du rapport La fracture numérique : contexte québécois, pistes d’action et perspectives internationales, remis au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (2024). En outre, Virginie Hébert s’intéresse à l’évolution des politiques linguistiques à l’ère numérique ainsi qu’aux discours et débats qui entourent les questions de langue dans l’espace francophone. Son livre, L’anglais en débat au Québec : mythes et cadrages (PUL, 2021), a été nommé finaliste au prix de la Présidence de l’Assemblée nationale 2022 et récipiendaire du Prix du meilleur livre 2023 de l’Association des professeur.e.s de français des universités et collèges canadiens (APFUCC).